Quand voit-on les effets de la cryolipolyse ?
Certains amas graisseux localisés se caractérisent par leur ténacité, dont même la pratique régulière d’une activité sportive et le maintien d’une alimentation équilibrée ne peuvent parfois venir à bout. Il est ainsi tout à fait possible d’avoir une hygiène de vie saine et un corps mince tout en affichant des poignées d’amour ou une culotte de cheval. La technique de la cryolipolyse permet de réduire de manière significative la taille de tels bourrelets persistants et ainsi d’harmoniser la silhouette, et ce sans recours à la chirurgie.
Pourquoi est-il difficile de perdre ses amas graisseux localisés ?
Les amas graisseux localisés et persistants sont constitués de cellules adipeuses, qui stockent les lipides. Or, lorsqu’un corps humain en quête d’énergie a besoin de puiser dans ses réserves, il brûle les lipides en dernier recours, exploitant en priorité le glycogène qu’il a stocké. Mais cela ne suffit pas à expliquer pourquoi même un régime hypocalorique, qui pousse le corps à vider son stock de glycogène et à s’attaquer à la graisse, échoue parfois à avoir une incidence notable sur les poignées d’amour, les bourrelets abdominaux ou la culotte de cheval, entre autres.
Il faut d’abord savoir que, lorsqu’il en arrive à brûler les lipides, le corps humain privilégie ceux qui sont stockés sur la partie supérieure du corps. En outre, il est victime avec le temps de problèmes de répartition des graisses, induits notamment par certains changements hormonaux, tels que la ménopause chez la femme ou la chute du taux de testostérone chez les hommes à partir de 45 ans. Il en arrive alors à stocker quasi systématiquement les graisses aux mêmes endroits, ceux où se forment ces fameux amas graisseux localisés : le ventre, les hanches, les cuisses…
En quoi consiste la cryolipolyse en médecine esthétique ?
Face à ce phénomène, la cryolipolyse apporte une solution idéale : la destruction pure et simple des cellules adipeuses problématiques. La cryolipolyse consiste en effet à détruire ces cellules par le froid – un froid intense et contrôlé, qui peut descendre à – 10 °C et est régulé tout au long de la séance, en fonction, notamment, de la zone traitée.
Il s’agit donc d’un traitement non invasif et très peu contraignant, qui ne nécessite pas d’anesthésie et n’entraîne aucune éviction sociale.
Les zones corporelles ou types d’amas graisseux traités chez BCBG sont :
- Le ventre ;
- L’intérieur des cuisses ;
- Les poignées d’amour ;
- La culotte de cheval ;
- Le pli du soutien-gorge ;
- Les bras ;
- Les mollets.
Dans la pratique, le médecin commence par nettoyer la zone à traiter et à effectuer des marquages précis sur la peau, de sorte à ce que les applicateurs de l’appareil soient positionnés de manière optimale (les spécificités de l’intervention sont déterminées lors de la première consultation, suite à l’examen corporel du patient et à la prise en compte de ses attentes). Après avoir disposé une lingette de protection sur la peau, il y place le ou les applicateur(s) approprié(s) et lance le processus d’aspiration et de diffusion du froid. Il faut alors compter environ 1 heure de temps de pose.
Quand voit-on les effets de la cryolipolyse sur les amas graisseux localisés ?
Les premiers résultats d’une cryolipolyse sont visibles 2 à 3 mois après la séance, ce qui correspond au temps nécessaire à l’organisme pour éliminer une quantité significative des cellules adipeuses détruites par le froid. Le phénomène se poursuit jusqu’à l’élimination de toutes les cellules détruites, pouvant s’étendre sur une période de 4 à 6 mois au total. Les effets du traitement atteignent alors leur plein potentiel : les amas graisseux traités sont réduits de 30 à 45 % par rapport à leur taille initiale.
Combien de séances de cryolipolyse sont recommandées pour sculpter son corps ?
Le nombre de séances est adapté au cas par cas, en fonction du nombre de zones à traiter, de la taille des amas graisseux ciblés et des attentes du patient. Il peut ainsi être déterminé avant l’entame du programme de traitement, en concertation avec le patient. Mais ce dernier peut également décider de renouveler ou non le traitement seulement après avoir pu constater les résultats de la séance effectuée.